C’est le serment prononcé par les nouveaux médecins à la fin de leurs études :
« Au
moment où je deviens membre de la profession médicale, je m’engage à œuvrer de
mon mieux pour une médecine de qualité, au service des personnes et de la
société…etc. »
Il y a plusieurs variantes à ce serment suivant les époques
et les régions, mais l’esprit est le même, il définit les bases de l’éthique de
la profession et a traversé les âges. Le premier a été rédigé par Hippocrate
au IVème siècle avant JC. En voici un extrait où il est déjà question de
secret médical :
« Je jure par Apollon médecin, par Asclépios,
par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses,
les prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment
(…) J'utiliserai le régime pour l'utilité des malades, suivant mon pouvoir et
mon jugement (…)Tout ce que je verrai ou entendrai au cours du traitement, ou
même en dehors du traitement, concernant la vie des gens, si cela ne doit
jamais être répété au-dehors, je le tairai, considérant que de telles choses
sont secrètes…etc. »
Dans ce texte, il est fait mention de « Asclépios »,
Esculape pour les Romains, dieu de la médecine dont l’emblème est un serpent
enroulé autour d’un bâton, le caducée. Il y a aussi « Hygie »,
la déesse de la propreté et de la santé qui donnera notre « hygiène »,
et enfin « Panacée », la déesse de la guérison. Le mot est
formé de « Pan » (= tout) et de « akos » (=
remède). Elle avait un remède pour tous les maux, la panacée souvent dite
universelle…
Autant savoir.