En 1686, le Chanoine Goronne procède en Wallonie (qui à cette date faisait partie des Pays-Bas espagnols) à un recensement de tous les établissements à caractère religieux. Sa comptabilité est étonnante pour la bonne ville de Huy et ses quelque 6.000 habitants de l’époque.
Il dénombre en effet, en plus de la Collégiale, treize
églises paroissiales, huit abbayes et dix couvents ou béguinages.
Dans la Chrétienté de l’époque, c’est sans doute la ville la plus riche en
édifices religieux proportionnellement au nombre d’âmes.
De nos jours, Huy compte plus de 20.000 habitants, mais il
n’y a plus de moine, sœur ou béguine. Seules deux ou trois églises sont encore
ouvertes… et seulement de temps à autre, pour une messe, un mariage, un
enterrement. « O Tempora O Mores » pourrait-on s’exclamer
comme Cicéron en 50 avant JC, se lamentant de l’évolution des moeurs.
(Source :
« Fascinante vie quotidienne des Belges » de JP Rorive).
Autant savoir.
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